Objective: To review the evidence regarding prevention of Alzheimer disease (AD) in order to highlight the role of family medicine.
Quality of evidence: Most of the evidence relating to prevention of AD is derived from observational (cross-sectional, case-control, or longitudinal) studies. Evidence from randomized controlled trials (RCTs) is available only for blood pressure control and for hormone replacement therapy for menopausal women.
Main message: Many preventive approaches to AD have been identified, but no RCTs support their efficacy. Evidence from RCTs supports the effectiveness of blood pressure control in reducing incidence of AD, but demonstrates that postmenopausal women's use of estrogen is ineffective in reducing it. Observational studies suggest that some preventive approaches, such as healthy lifestyle, ongoing education, regular physical activity, and cholesterol control, play a role in prevention of AD. These approaches can and should be used for every patient because they carry no significant risk. Currently, no effective pharmacologic interventions have been researched enough to support their use in prevention of AD.
Conclusion: Health professionals should educate patients, especially patients at higher risk of AD, about preventive strategies and potentially modifiable risk factors.
OBJECTIF: Faire le point sur les données concernant la prévention de la maladie d’Alzheimer (MA) afin de préciser le rôle du médecin de famille.
QUALITÉ DES PREUVES: Les preuves concernant la prévention de la MA proviennent pour la plupart d’études observationnelles (transversales, rétrospectives ou longitudinales). Les preuves qui proviennent d’essais randomisés avec témoins (ERT) concernent seulement le contrôle de la tension artérielle et l’hormonothérapie de substitution pour les femmes ménopausées.
PRINCIPAL MESSAGE: Diverses mesures ont été suggérées pour prévenir la MA, mais aucun ERT n’a démontré leur efficacité. Les données provenant de ces ERT indiquent que le contrôle de la tension artérielle est efficace pour réduire l’incidence de la MA, alors que l’oestrogénothérapie substitutive post-ménopausique ne l’est pas. Les études observationnelles suggèrent que certaines mesures préventives telles qu’un mode de vie sain, l’acquisition de nouvelles connaissances, la pratique régulière de l’exercice et le contrôle du cholestérol jouent un rôle pour prévenir la MA. Toutes ces mesures peuvent et doivent être utilisées dans chaque cas puisqu’elles ne comportent pas de risque appréciable. Jusqu’à présent, aucune intervention pharmacologique n’a fait l’objet de recherche suffisante pour affirmer son utilité comme moyen de prévention.
CONCLUSION: Le professionnel de la santé devrait renseigner ses patients, notamment ceux qui présentent un risque élevé de MA, sur les stratégies préventives et la possibilité de modifier les facteurs de risque.