Postrenal transplant hepatitis C is increasing in frequency due to the high prevalence of hepatitis C among patients with renal failure. Despite this, there is still no standard hepatitis C treatment available for renal transplanted recipients. Combination antiviral hepatitis C therapy, the standard of care in the nontransplant population, is generally avoided because of documented renal graft rejection secondary to interferon treatment. A case of a male patient with postrenal transplant hepatitis C, which was associated with cryoglobulinemia and glomerulonephritis of the graft, is presented. He was treated with standard interferon with ribavirin. Sustained viral clearance was achieved despite ongoing evidence of cryoglobulinemia. Renal function, which had been deteriorating before treatment, improved as evidenced by the stabilization of serum creatinine and marked improvement of proteinuria. In conclusion, in selected patients, combination antiviral therapy may still be a viable option postrenal transplant.
La fréquence d’hépatites C après une greffe du rein augmente en raison de la forte prévalence des cas d’hépatite C chez les patients atteints d’insuffisance rénale. Pourtant, il n’existe toujours pas de traitement universel contre l’hépatite C à l’intention des greffés du rein. On évite généralement la polythérapie de l’hépatite C aux antiviraux, la norme des soins au sein de la population non greffée, en raison du rejet documenté du greffon rénal secondaire au traitement à l’interféron. Est présenté le cas d’un patient de sexe masculin atteint d’une hépatite C après une greffe du rein associée à une cryoglobulinémie et à une glomérulonéphrite du greffon. Il a été traité par un traitement standard à l’interféron et à la ribavirine. On a obtenu une clairance virale soutenue malgré la présence constante et démontrée de cryoglobulinémie. La fonction rénale, qui se détériorait avant le traitement, a progressé, comme le démontre l’amélioration de la protéinurie. En conclusion, chez certains patients, une polythérapie antivirale peut constituer une possibilité viable après une greffe du rein.