The occurrence of antimicrobial resistance in generic Escherichia coli can serve as an indicator of the pool of resistance genes potentially available for transfer to pathogenic organisms. This study was conducted on 29 volunteer beef farms in Ontario to describe the prevalence and patterns of antimicrobial resistance in E. coli, and to describe changes in the prevalence of resistance during the feedlot stage of production. From the pooled fecal samples on 28 of the 29 farms, 31% of isolates from feedlots (n = 993) and 12% of isolates from cow-calf farms (n = 807) were resistant to one or more of 16 antimicrobials tested. No isolates were resistant to ceftriaxone, ciprofloxacin, gentamicin, or nalidixic acid, and < 1% of the pooled isolates were resistant to ceftiofur. Two percent of both feedlot and cow-calf isolates were resistant to > or = 5 antimicrobials. Cow-calf farms were at significantly lower risk than feedlots for having E. coli isolates that were resistant to streptomycin, sulfamethoxazole, and tetracycline. On average, the prevalence of sulfamethoxazole resistant E. coli isolates was significantly higher in calves than in cows. No resistance was observed to ceftriaxone or ciprofloxacin among isolates (n = 1265) obtained from individually sampled feedlot animals on 2 farms. Less than 1% of these isolates were resistant to gentamicin, nalidixic acid, and ceftiofur. From the individually sampled feedlot animals, resistance to streptomycin (on 1 farm), sulfamethoxazole, and tetracycline increased significantly from arrival to mid-point during the feeding period, and these levels persisted until market-readiness.
La fréquence de résistance antimicrobienne chez les Escherichia coli génériques peut servir d’indicateur du pool de gènes de résistance potentiellement disponible pour le transfert à des agents pathogènes. La présente étude a été effectuée sur 29 fermes ontariennes de bovins d’embouche, participant de façon volontaire, afin de décrire la prévalence et les patrons de résistance aux antimicrobiens chez E. coli, et de décrire les changements dans la prévalence de résistance durant la période de production en parc d’engraissement. À partir des pools d’échantillons fécaux de 28 des 29 fermes, 31 % des isolats des parcs d’engraissement (n = 993) et 12 % des isolats des élevages vache-veau (n = 807) étaient résistants à au moins un des 16 antimicrobiens testés. Aucun isolat n’était résistant au ceftriaxone, au ciprofloxacin, à la gentamycine ou à l’acide nalidixique, et < 1 % des isolats était résistant au ceftiofur. Deux pourcents des isolats provenant des parcs d’engraissement de même que des élevages vache-veau étaient résistants à ≥ 5 antimicrobiens. Les élevages vache-veau étaient significativement moins à risque que les parcs d’engraissement d’avoir des isolats d’E. coli qui étaient résistants à la streptomycine, au sulfaméthoxazole et à la tétracycline. En moyenne, la prévalence d’isolats d’E. coli résistants au sulfaméthoxazole étaient significativement plus élevée chez les veaux que chez les vaches. Aucune résistance n’a été observée au ceftriaxone ou au ciprofloxacin parmi les isolats (n = 1265) obtenus d’animaux individuels dans des parcs d’engraissement sur 2 fermes. Moins de 1 % de ces isolats étaient résistants à la gentamycine, à l’acide nalidixique et au ceftiofur. À partir des animaux échantillonnés individuellement, la résistance à la streptomycine (sur 1 ferme), au sulfaméthoxazole et à la tétracycline a augmenté de manière significative du moment de l’arrivée jusqu’à la mi-période de la période d’engraissement, et ces niveaux ont persisté jusqu’au moment où les animaux étaient prêts pour le marché.
(Traduit par Docteur Serge Messier)