Background: Perinatal brachial plexus palsy (PBPP) is a flaccid paralysis of the arm at birth that affects different nerves of the brachial plexus supplied by C5 to T1 in 0.42 to 5.1 infants per 1000 live births.
Objectives: To identify antenatal factors associated with PBPP and possible preventive measures, and to review the natural history as compared with the outcome after primary or secondary surgical interventions.
Methods: A literature search on randomized controlled trials, systematic reviews and meta-analyses on the prevention and treatment of PBPP was performed. EMBASE, Medline, CINAHL and the Cochrane Library were searched until June 2005. Key words for searches included 'brachial plexus', 'brachial plexus neuropathy', 'brachial plexus injury', 'birth injury' and 'paralysis, obstetric'.
Results: There were no prospective studies on the cause or prevention of PBPP. Whereas birth trauma is said to be the most common cause, there is some evidence that PBPP may occur before delivery. Shoulder dystocia and PBPP are largely unpredictable, although associations of PBPP with shoulder dystocia, infants who are large for gestational age, maternal diabetes and instrumental delivery have been reported. The various forms of PBPP, clinical findings and diagnostic measures are described. Recent evidence suggests that the natural history of PBPP is not all favourable, and residual deficits are estimated at 20% to 30%, in contrast with the previous optimistic view of full recovery in greater than 90% of affected children. There were no randomized controlled trials on nonoperative management. There was no conclusive evidence that primary surgical exploration of the brachial plexus supercedes conservative management for improved outcome. However, results from nonrandomized studies indicated that children with severe injuries do better with surgical repair. Secondary surgical reconstructions were inferior to primary intervention, but could still improve arm function in children with serious impairments.
Conclusions: It is not possible to predict which infants are at risk for PBPP, and therefore amenable to preventive measures. Twenty-five per cent of affected infants will experience permanent impairment and injury. If recovery is incomplete by the end of the first month, referral to a multidisciplinary team is necessary. Further research into prediction, prevention and best mode of treatment needs to be done.
HISTORIQUE: La paralysie périnatale du plexus brachial (PPPB) est une paralysie flasque du bras à la naissance, touchant divers nerfs du plexus brachial innervés par les racines C5 à T1. Cette paralysie survient dans 0,42 à 5,1 cas pour 1 000 naissances vivantes.
OBJECTIFS: Repérer les facteurs anténatals associés à la PPPB et les mesures préventives possibles et examiner l’évolution naturelle par rapport à l’issue après des interventions chirurgicales primaires ou secondaires.
MÉTHODOLOGIE: Une recherche dans les publications des essais aléatoires et contrôlés, des examens systématiques et des méta-analyses sur la prévention et le traitement de la PPPB a été exécutée. Cette recherche a été effectuée dans les bases de données EMBASE, Medline, CINAHL et Cochrane Library jusqu’à juin 2005. Les mots clés utilisés étaient brachial plexus, brachial plexus neuropathy, brachial plexus injury, birth injury et paralysis, obstetric.
RÉSULTATS: Il n’existait pas d’études prospectives sur la cause ou la prévention de la PPPB. Bien que les traumatismes survenant à la naissance en seraient le plus souvent responsables, certaines données probantes laissent supposer que la PPPB peut survenir avant l’accouchement. La dystocie des épaules et la PPPB sont en grande partie imprévisibles, bien qu’on ait documenté une association entre la PPPB et la dystocie des épaules, la macrosomie fœtale, le diabète de la mère et l’accouchement instrumenté. Les diverses formes de PPPB, les observations cliniques et les mesures diagnostiques sont décrites. D’après des données probantes récentes, l’évolution naturelle de la PPPB n’est pas toujours favorable, et on évalue que les déficits résiduels oscillent entre 20 % et 30 %, contrairement au point de vue optimiste antérieur de récupération complète chez plus de 90 % des enfants touchés. Aucun essai aléatoire et contrôlé ne porte sur la prise en charge non chirurgicale. Aucune donnée concluante n’indiquait que l’exploration chirurgicale primaire du plexus brachial était plus efficace qu’une prise en charge conservatrice pour améliorer le devenir. Cependant, d’après les résultats d’études non aléatoires, les enfants atteints de graves lésions s’en sortent mieux après une reconstruction chirurgicale. Les reconstructions chirurgicales secondaires étaient moins efficaces que l’intervention primaire, mais elles pouvaient tout de même améliorer la fonction du bras des enfants présentant une atteinte marquée.
CONCLUSIONS: Il est impossible de prévoir quels nourrissons sont vulnérables à la PPPB et donc sensibles à des mesures préventives. Vingt-cinq pour cent des nourrissons touchés souffriront d’une atteinte et d’une lésion permanentes. Si la récupération est incomplète à la fin du premier mois, l’aiguillage vers une équipe multidisicplinaire s’impose. Des recherches supplémentaires sur les prévisions, la prévention et le meilleur mode de traitement sont nécessaires.
Keywords: Brachial plexus; Delivery; Fetus; Newborn; Palsy.