Background: We sought to determine the current practice patterns of general surgeons in Atlantic Canada in the management of primary rectal cancer in relation to surgeon-specific variables.
Methods: We sent mail-out surveys to all practising general surgeons (n = 183) in Atlantic Canada to determine screening preferences, preoperative assessment, the use of neoadjuvant and adjuvant therapy, surgical therapy for rectal cancer and surgeon demographics. We analyzed the responses using χ(2) tests.
Results: The response rate was 98 (54%) after 2 mail-outs; there were 82 (49%) eligible responses. Surgeons in practice for 21 years or more were more likely than those with fewer than 21 years of practice to order preoperative ultrasonography of the liver and were less likely to order preoperative computed tomography. Endorectal ultrasonography was ordered routinely by 23% of surgeons, whereas 71% of surgeons would order it if time and resources were available. Surgeons who were not certified by the Royal College of Physicians and Surgeons of Canada were significantly more likely than those who were certified to use neoadjuvant therapy in all patients with rectal cancer (43% v. 12%; p = 0.031). Surgeons who performed more than 10 rectal cancer surgeries per year were significantly more likely than those who performed 10 or fewer surgeries per year to use neoadjuvant treatment for T3 tumours (94% v. 61%; p = 0.007). Surgeons with medical or radiation oncology services in their communities were significantly more likely than those without such services to recommend neoadjuvant treatment in T3 rectal tumours and rectal tumours with pathologic lymph nodes.
Conclusion: We found significant variation in the management of rectal cancer depending on surgeon-specific variables. The implications of these differences on the outcomes of patients with rectal cancer are unknown.
Contexte: Nous voulions déterminer, chez les chirurgiens généraux de la région de l’Atlantique, les tendances de la pratique courante dans la prise en charge du cancer primitif du rectum par rapport à des variables particulières au chirurgien.
Méthodes: Nous avons envoyé des questionnaires par la poste à tous les chirurgiens généraux actifs (n =183) de la région de l’Atlantique afin de déterminer les préférences quant au dépistage, l’évaluation préopératoire, le recours à une thérapie néoadjuvante et adjuvante, le traitement chirurgical du cancer du rectum et les caractéristiques démographiques des chirurgiens. Nous avons analysé les réponses au moyen de tests χ2.
Résultats: Le taux de réponse s’est établi à 98 (54 %) après 2 envois; 82 (49 %) des réponses étaient admissibles. Les chirurgiens actifs depuis 21 ans ou plus étaient plus susceptibles que ceux qui avaient moins de 21 ans d’expérience de prescrire une échographie préopératoire du foie et moins susceptibles de prescrire une tomodensi-tométrie préopératoire. L’échographie endorectale était prescrite de routine par 23 % des chirurgiens, tandis que 71 % la prescrivaient si le temps et les ressources le per-mettaient. Les chirurgiens qui n’étaient pas certifiés par le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada étaient beaucoup plus susceptibles que ceux qui l’étaient de recourir à une thérapie néoadjuvante chez tous les patients atteints de cancer du rectum (43 % c. 12 %; p = 0,031). Les chirurgiens qui pratiquaient plus de 10 interventions chirurgicales par année pour traiter un cancer du rectum étaient beaucoup plus susceptibles que ceux qui en pratiquaient 10 ou moins de recourir à un traitement néoadjuvant pour les tumeurs T3 (94 % c. 61 %; p = 0,007). Les chirurgiens qui dis-posaient de services d’oncologie médicale ou de radio-oncologie dans leur communauté étaient beaucoup plus susceptibles que ceux qui n’y avaient pas accès de recommander un traitement néoadjuvant contre les tumeurs rectales T3 et les tumeurs rectales conjuguées à des ganglions lymphatiques présentant une pathologie.
Conclusion: Nous avons constaté une variation importante dans la prise en charge du cancer du rectum selon les variables particulières au chirurgien. Les répercussions de ces différences sur les résultats pour les patients atteints d’un cancer du rectum sont inconnues.