Background: There is currently little available information regarding the impact of ethnicity on the clinical features of inflammatory bowel disease (IBD). Migrating populations and changing demographics in Vancouver, British Columbia (BC) provide a unique opportunity to examine the role of ethnicity in the prevalence, expression and complications of IBD.
Objectives: To determine the demographics of IBD and its subtypes leading to hospitalization in the adult population of BC.
Methods: A one-year retrospective study was performed for all patients who presented acutely with IBD to Vancouver General Hospital from January 1, 2006 to December 31, 2006. Data regarding sex, age, ethnicity, IBD type and extent of disease, complications and management strategies were collected. Clinical data were confirmed by pathology and radiology reports.
Results: There were 186 cases of IBD comprising Crohn's disease (CD) 56%, ulcerative colitis (UC) 43% and indeterminate colitis (1%) 1%. The annual rate of IBD cases warranting hospitalization in Caucasians was 12.9 per 100,000 persons (7.9 per 100,000 persons for CD and 5.0 per 100,000 persons for UC). This was in contrast to the annual rate of IBD in South Asians at 7.7 per 100,000 persons (1.0 per 100,000 persons for CD and 6.8 per 100,000 persons for UC) and in Pacific Asians at 2.1 per 100,000 persons (1.3 per 100,000 persons for CD, 0.8 per 100,000 persons for UC). The male to female ratio was higher in South Asians and Pacific Asians than in Caucasians. The extent of disease was significantly different across racial groups, as was the rate of complications.
Conclusions: These early results suggest that there are ethnic disparities in the annual rates of IBD warranting hospitalization in the adult population of BC. There was a significantly higher rate of CD in the Caucasian population than in South Asian and Pacific Asian populations. The South Asian population had a higher rate of UC, with an increased rate of complications and male predominance. Interestingly, the rate of CD and UC was lowest in the Pacific Asian population. These racial differences - which were statistically significant - suggest a role for ethnodiversity and environmental changes in the prevalence of IBD in Vancouver.
HISTORIQUE :: On possède peu d’information sur les répercussions de l’ethnie sur les caractéristiques cliniques des maladies inflammatoires de l’intestin (MII). La migration des populations et l’évolution des caractéristiques démographiques à Vancouver, en Colombie-Britannique (C.-B.), fournissent une occasion unique d’examiner le rôle de l’ethnie dans la prévalence, l’expression et les complications des MII.
OBJECTIFS :: Déterminer la démographie des MII et des sous-types de la maladie entraînant une hospitalisation au sein de la population adulte de la C.-B.
MÉTHODOLOGIE :: Les chercheurs ont mené une étude rétrospective d’un an à l’égard de tous les patients qui se sont présentés au Vancouver General Hospital à cause d’une MII aiguë entre le 1er janvier et le 31 décembre 2006. Ils ont colligé les données relatives au sexe, à l’âge, à l’ethnie, au type de MII et à l’étendue de la maladie, aux complications et aux stratégies de prise en charge. Ils ont confirmé les données cliniques au moyen de rapports de pathologie et de radiologie.
RÉSULTATS :: Les chercheurs ont recensé 186 cas de MII, soit 56 % de cas de maladie de Crohn (MC), 43 % de cas de colite ulcéreuse (CU) et 1 % de cas de colite indéterminée. Le taux annuel de cas de MII exigeant une hospitalisation chez les Blancs correspondait à 12,9 cas pour 100 000 personnes (7,9 cas pour 100 000 personnes atteintes de MC et 5,0 cas pour 100 000 personnes atteintes de CU). Ce taux se comparait au taux annuel de MII chez les Asiatiques du Sud, qui correspondait à 7,7 cas pour 100 000 personnes (1,0 cas pour 100 000 personnes atteintes de MC et 6,8 cas pour 100 000 personnes atteintes de CU) et, chez les Asiatiques du Pacifique, à 2,1 cas pour 100 000 personnes (1,3 cas pour 100 000 personnes atteintes de MC et 0,8 cas pour 100 000 personnes atteintes de CU). Le ratio hommes-femmes était plus élevé chez les Asiatiques du Sud et les Asiatiques du Pacifique que chez les Blancs. L’étendue de la maladie de même que les complications étaient considérablement différentes selon les groupes raciaux.
CONCLUSIONS :: Ces résultats préliminaires laissent supposer qu’il existe des disparités ethniques dans les taux annuels de MII exigeant une hospitalisation au sein de la population adulte de la C.-B. Le taux de MC était considérablement plus élevé au sein de la population blanche que des populations d’Asie du Sud et d’Asie du Pacifique. La population d’Asle du Sud présentait un taux plus élevé de CU, de complications et de personnes de sexe masculin. Fait intéressant, le taux de MC et de CU le moins élevé s’observait au sein de la population d’Asiatiques du Pacifique. Ces différences raciales, qui étaient statistiquement significatives, laissent croire que l’ethnodiversité et les changements environnementaux jouent un rôle dans la prévalence des MII à Vancouver.