Depression in childhood and adolescence

J Can Acad Child Adolesc Psychiatry. 2013 Feb;22(1):35-40.

Abstract

Objective: To review recent evidence on child and adolescent depression.

Method: Narrative review.

Results: Rates of unipolar depression are low before puberty, but rise from the early teens, especially among girls. Concurrent comorbidity with both disruptive and emotional disorders is common, especially among younger children; across age, youth depression may be preceded by both anxiety and disruptive behaviour disorders, and increase risk for alcohol problems. Adolescent depression is associated with a range of adverse later outcomes including suicidality, problems in social functioning and poor physical and mental health. Across development, a family history of depression and exposure to stressful life events are the most robust risk factors for depression. Familial transmission involves both psychosocial and heritable processes; genetic and environmental influences also combine to influence risk. Neurocognitive and neuroendocrine pathways have been established, but contributors to the adolescent rise in risk, and the female preponderance later in development, remain to be clarified. Depressed youth benefit from psychological therapy or antidepressant medication or their combination; however, treatment effects are moderate.

Conclusions: Despite considerable progress in understanding developmental trajectories to depression, more needs to be done to identify disease mechanisms that may serve as intervention targets early in the life course.

Résumé OBJECTIF: Examiner les données probantes récentes sur la dépression chez les enfants et les adolescents. MÉTHODE: Revue narrative. RÉSULTATS: Les taux de dépression unipolaire sont faibles avant la puberté, mais s’accroissent à compter du début de l’adolescence, surtout chez les filles. La comorbidité concurrente avec des troubles perturbateurs et émotionnels est fréquente, en particulier chez les jeunes enfants; pour tous les groupes d’âge, la dépression chez les jeunes peut être précédée d’anxiété et de troubles de comportement perturbateur, et d’un risque accru de problèmes d’alcool. La dépression adolescente est associée à une série de résultats ultérieurs indésirables, notamment la suicidabilité, des problèmes de fonctionnement social et une mauvaise santé physique et mentale. Durant le développement, des antécédents familiaux de dépression et d’exposition à des événements stressants de la vie constituent les facteurs de risque les plus marqués pour la dépression. La transmission familiale fait appel à des processus tant psychosociaux qu’héréditaires; les influences génétiques et environnementales se combinent également pour influencer le risque. Les trajectoires neurocognitives et neuroendocriniennes ont été établies, mais les contributeurs à la hausse du risque chez les adolescents, et la prépondérance féminine ultérieure dans le développement ne sont pas encore bien définis. Les adolescents déprimés bénéficient de la thérapie psychologique ou des antidépresseurs ou d’une combinaison des deux; cependant, les effets du traitement sont modérés. CONCLUSIONS: Malgré que notre compréhension des trajectoires développementales de la dépression ait fait des progrès considérables, il faut faire davantage pour identifier les mécanismes de la maladie qui peuvent servir de cibles aux interventions en début de cours de la maladie.

Keywords: adolescence; aetiology; anti-depressant; depression; epidemiology.