Global surgery initiatives increasingly are focused on strengthening education and local health care systems to build surgical capacity. The goal of this education project was to support local health care providers in augmenting the surgical curriculum at a new medical school, thus promoting long-term local goals and involvement. Working with local surgeons, residents, and medical and assistant medical officer students, we identified the most common surgical conditions presenting to Weill Bugando Medical Centre in Mwanza, Tanzania, and the areas of greatest need in surgical education. We developed an 8-week teaching schedule for undergraduate students and an electronic database of clinical surgery topics. In addition, we started teaching basic surgical skills in the operating theatre, bridging to an official and recurring workshop through a supporting international surgery organization. The medical and assistant medical officer students reported increased satisfaction with their clinical surgery rotations and mastery of key educational subjects. The initiation of an Essential Surgical Skills workshop through the Canadian Network for International Surgery showed students had improved comfort with basic surgical techniques. Short-term surgical missions may appear to fill a void in the shortage of health care in the developing world. However, we conclude that global health resources are more appropriately used through projects giving ownership to local providers and promoting education as a foundation of development. This results in better coordination among local and visiting providers and greater impact on education and long-term growth of health care capacity.
Les initiatives internationales en ce qui concerne la chirurgie sont de plus en plus axées sur le renforcement des programmes de formation et des systèmes de soins de santé locaux pour consolider les capacités dans ce domaine. L’objectif de ce projet éducatif était d’aider les professionnels de la santé locaux à enrichir le programme de chirurgie d’une nouvelle faculté de médecine et de favoriser ainsi l’atteinte des objectifs et une meilleure participation à long terme à l’échelle locale. En travaillant avec des chirurgiens, des résidents, des étudiants en médecine et de futurs aides-médecins locaux, nous avons recensé les chirurgies les plus fréquentes au Centre médical Weill Bugando à Mwanza à la Tanzanie, et les domaines de la chirurgie où les besoins de formation sont les plus grands. Nous avons mis sur pied un calendrier d’enseignement échelonné sur 8 semaines pour les étudiants et une base de données électronique sur les différents types de chirurgie clinique. Nous avons également commencé à enseigner les techniques chirurgicales de base au bloc opératoire, en parallèle avec un atelier officiel récurrent, grâce au soutien d’une association internationale de chirurgie. Les étudiants en médecine et les futurs aides-médecins se sont dits plus satisfaits de leur stage de chirurgie clinique et de leur maîtrise des principaux enjeux didactiques. Le lancement d’un atelier sur les compétences chirurgicales de base, rendu possible grâce au Réseau canadien pour la chirurgie internationale, a montré que les étudiants se sentent plus à l’aise avec les techniques chirurgicales de base. Les missions chirurgicales de courte durée peuvent sembler combler une lacune dans les pays en développement où les soins de santé sont insuffisants. Toutefois, nous concluons que les ressources en santé internationale sont utilisées de manière plus appropriée dans le cadre de projets qui responsabilisent les fournisseurs de soins locaux et favorisent leur formation comme base du développement. Cela donne lieu à une meilleure coordination entre les professionnels locaux et les coopérants et exerce un impact plus grand sur la formation et la croissance des capacités en matière de soins de santé à long terme.