Objectives: To compare risks of infection and prematurity-related outcomes according to latency periods among women with preterm prelabour rupture of membranes (PPROM).
Methods: Women with PPROM occurring between 24+0 and 36+6 weeks of gestation were identified from a provincial population-based perinatal database in Nova Scotia. The primary outcomes included composite variables for serious maternal and neonatal infectious morbidity and neonatal prematurity-related morbidity. Logistic regression was used to quantify the relationship between latency period (< 24 hours, 24 hours to < 48 hours, 48 hours to < 7 days, and ≥ 7 days) and maternal and neonatal outcomes. Separate analyses were conducted for gestational age groups 24+0 to 33+6 weeks and 34+0 to 36+6 weeks.
Results: There were 4329 women included in the cohort. The composite variables representing serious maternal or neonatal infectious morbidity were not significantly associated with latency for either gestational age group. For PPROM occurring at gestational ages of 24+0 to 33+6 weeks, the odds of neonatal prematurity-related morbidity were significantly decreased at the latency periods of 48 hours or more compared with < 24 hours latency. For PPROM at 34+0 to 36+6 weeks of gestation, the odds of prematurity-related morbidity at 48 hours to < 7 days latency was decreased compared with latencies < 24 hours (OR 0.4; 95% CI 0.2 to 0.8).
Conclusion: Postponing delivery following PPROM may contribute to less prematurity-related morbidity, even close to term, without putting mother or neonate at substantial risk for serious infectious morbidity. Generalization of these findings to other obstetric populations should be informed by the underlying risk of infection.
Objectifs : Comparer les risques d’infection et les issues associées à la prématurité en fonction des périodes de latence chez les femmes qui présentent une rupture prématurée des membranes préterme (RPMP). Méthodes : Les femmes qui ont présenté une RPMP se manifestant entre 24+0 et 36+6 semaines de gestation ont été identifiées au sein d’une base de données périnatale en population générale provinciale, en Nouvelle-Écosse. Parmi les critères d’évaluation primaires, on trouvait des variables composites représentant la morbidité infectieuse maternelle et néonatale grave, et la morbidité néonatale liée à la prématurité. Une régression logistique a été utilisée pour quantifier la relation entre la période de latence (< 24 heures, de 24 heures à < 48 heures, de 48 heures à < 7 jours et ≥ 7 jours) et les issues maternelles et néonatales. Des analyses distinctes ont été menées pour ce qui est des groupes d’âge gestationnel allant de 24+0 à 33+6 semaines et de 34+0 à 36+6 semaines. Résultats : La cohorte comptait 4 329 femmes. Les variables composites représentant la morbidité infectieuse maternelle ou néonatale grave n’ont pas été associées de façon significative à la latence dans l’un ou l’autre des groupes d’âge gestationnel. Pour ce qui est de la RPMP se manifestant aux âges gestationnels situés entre 24+0 et 33+6 semaines de gestation, la probabilité d’une morbidité néonatale liée à la prématurité était considérablement amoindrie en présence de périodes de latence de 48 heures ou plus, par comparaison avec la latence < 24 heures. Pour ce qui est de la RPMP se manifestant aux âges gestationnels situés entre 34+0 et 36+6 semaines de gestation, la probabilité d’une morbidité liée à la prématurité en présence d’une période de latence se situant entre 48 heures et < 7 jours était amoindrie, par comparaison avec les latences < 24 heures (RC, 0,4; IC à 95 %, 0,2 - 0,8). Conclusion : Le report de l’accouchement à la suite d’une RPMP pourrait contribuer à amoindrir la morbidité liée à la prématurité, même près du terme, sans exposer la mère ou le nouveau-né à un risque substantiel de morbidité infectieuse grave. La généralisation de ces constatations à d’autres populations obstétricales devrait tenir compte du risque sous-jacent d’infection.
Keywords: infection; morbidity; neonatal prematurity; premature rupture of fetal membranes.