Aim: The study aimed to determine the prevalence, predictors, and self-reported management of HIV- or ARV-related symptoms among HIV patients prior to antiretroviral therapy (ART) and over three time points while receiving ART in KwaZulu-Natal, South Africa.
Method: A total of 735 consecutive patients (29.8% male and 70.2% female) who attended three HIV clinics completed assessments prior to ARV initiation, 519 after 6 months, 557 after 12 months, and 499 after 20 months on ART.
Results: The HIV patients reported an average of 7.5 symptoms (prior to ART), 1.2 symptoms after 6 months on ART, 0.3 symptoms after 12 months on ART, and 0.2 symptoms after 20 months on ART on the day of the interview, with a higher symptom frequency amongst patients who were not employed, had lower CD4 cell counts, experienced internalised stigma, and used alcohol. The most common symptoms or conditions identified by the self-report included tuberculosis, diarrhoea, headaches, rash, nausea and vomiting, pain, neuropathy, lack of appetite, cough, and chills. Overall, the participants reported medications as the most frequently occurring management strategy, with the second being spiritual, and the third being complementary or traditional treatments. The use of all other management strategies decreased over the four different assessment periods from prior to ART to 20 months on ART.
Conclusion: This study found a high symptom burden among HIV patients, which significantly decreased with progression on antiretroviral treatment. Several symptoms that persisted over time and several sociodemographic factors were identified that can guide symptom management. The utilisation of different symptom management strategies (medical, spiritual, complementary, and traditional) should be taken into consideration in HIV treatment.
Objectif: L'étude visait à déterminer la prévalence, les prédicteurs et la gestion, déclarée par les patients, des symptômes liés au VIH ou aux médicaments antirétroviraux avant la thérapie antirétrovirale (TAR) et à trois périodes déterminées au cours de la TAR. L'étude a eu lieu à KwaZulu-Natal, en Afrique du Sud.
Méthode: Des patients ont fait l'objet d'évaluations dans trois cliniques du VIH. Voici le nombre de patients qui ont réalisé les évaluations au cours des différentes étapes: 735 patients (29,8% homme, 70,2% femme) avant le lancement de la TAR, 519 patients après 6 mois de traitement, 557 après 12 mois, et 499 après 20 mois.
Résultats: Au moment de l'évaluation, les patients ont déclaré le nombre de symptômes suivant, en moyenne: 7,5 symptômes avant la TAR, 1,2 symptôme après 6 mois de TAR, 0,3 symptôme après 12 mois de TAR et 0,2 symptôme après 20 mois de TAR. La fréquence des symptômes était plus élevée parmi les patients sans emploi, ayant une faible numération des lymphocytes T CD4, qui ont fait l'objet de stigmate intériorisée, et qui consomment de l'alcool. Selon les déclarations des participants, les symptômes ou les états les plus courants comprennent notamment la tuberculose, la diarrhée, les maux de tête, les éruptions cutanées, la nausée, le vomissement et les douleurs, la neuropathie, la perte d'appétit, la toux, et les frissons. En général, les participants ont déclaré que les médicaments constituent la principale stratégie de gestion des symptômes, suivi de l'approche spirituelle. Les traitements complémentaires ou traditionnels arrivent au troisième rang. Toutes les stratégies de gestion ont connu une baisse au cours des quatre peériodes d'évaluation, soit d'avant la TAR jusqu'à après 20 mois de TAR.
Conclusion: Au cours de cette étude, il a été possible de conclure que les patients atteints de VIH doivent composer avec beaucoup de symptômes, et les symptômes diminuent au cours du traitement antirétroviral. Plusieurs symptomes persistants au fil du temps et plusieurs facteurs sociodémographiques ont été cernés. Ces facteurs pourront servir à aiguiller la gestion des symptômes. L'utilisation de différentes stratégies de gestion des symptômes (médicale, spirituelle, complémentaire et traditionnelle) doit être prise en considération dans le cadre d'un traitement contre le VIH.