Female genital cosmetic surgery

J Obstet Gynaecol Can. 2013 Dec;35(12):1108-1112. doi: 10.1016/S1701-2163(15)30762-3.

Abstract

Objective: To provide Canadian gynaecologists with evidence-based direction for female genital cosmetic surgery in response to increasing requests for, and availability of, vaginal and vulvar surgeries that fall well outside the traditional realm of medically-indicated reconstructions.

Evidence: Published literature was retrieved through searches of PubMed or MEDLINE, CINAHL, and The Cochrane Library in 2011 and 2012 using appropriate controlled vocabulary and key words (female genital cosmetic surgery). Results were restricted to systematic reviews, randomized control trials/controlled clinical trials, and observational studies. There were no date or language restrictions. Searches were updated on a regular basis and incorporated in the guideline to May 2012. Grey (unpublished) literature was identified through searching the websites of health technology assessment and health technology-related agencies, clinical practice guideline collections, clinical trial registries, and national and international medical specialty societies.

Values: The quality of evidence in this document was rated using the criteria described in the Report of the Canadian Task Force on Preventive Health Care (Table). Recommendations 1. The obstetrician and gynaecologist should play an important role in helping women to understand their anatomy and to respect individual variations. (III-A) 2. For women who present with requests for vaginal cosmetic procedures, a complete medical, sexual, and gynaecologic history should be obtained and the absence of any major sexual or psychological dysfunction should be ascertained. Any possibility of coercion or exploitation should be ruled out. (III-B) 3. Counselling should be a priority for women requesting female genital cosmetic surgery. Topics should include normal variation and physiological changes over the lifespan, as well as the possibility of unintended consequences of cosmetic surgery to the genital area. The lack of evidence regarding outcomes and the lack of data on the impact of subsequent changes during pregnancy or menopause should also be discussed and considered part of the informed consent process. (III-L) 4. There is little evidence to support any of the female genital cosmetic surgeries in terms of improvement to sexual satisfaction or self-image. Physicians choosing to proceed with these cosmetic procedures should not promote these surgeries for the enhancement of sexual function and advertising of female genital cosmetic surgical procedures should be avoided (III-L) 5. Physicians who see adolescents requesting female genital cosmetic surgery require additional expertise in counselling adolescents. Such procedures should not be offered until complete maturity including genital maturity, and parental consent is not required at that time. (III-L) 6. Non-medical terms, including but not restricted to vaginal rejuvenation, clitoral resurfacing, and G-spot enhancement, should be recognized as marketing terms only, with no medical origin; therefore they cannot be scientifically evaluated. (III-L).

Objectif : Fournir aux gynécologues canadiens des directives factuelles en matière de chirurgie esthétique génitale chez la femme, en réponse au nombre grandissant de demandes (et d’interventions) de chirurgie vaginale et vulvaire se situant bien au-delà des reconstructions traditionnellement indiquées sur le plan médical. Résultats : La littérature publiée a été récupérée par l’intermédiaire de recherches menées dans PubMed ou MEDLINE, CINAHL et The Cochrane Library en 2011 et en 2012 au moyen d’un vocabulaire contrôlé et de mots clés appropriés (« female genital cosmetic surgery »). Les résultats ont été restreints aux analyses systématiques, aux essais comparatifs randomisés / essais cliniques comparatifs et aux études observationnelles. Aucune restriction n’a été appliquée en matière de date ou de langue. Les recherches ont été mises à jour de façon régulière et intégrées à la directive clinique jusqu’en mai 2012. La littérature grise (non publiée) a été identifiée par l’intermédiaire de recherches menées dans les sites Web d’organismes s’intéressant à l’évaluation des technologies dans le domaine de la santé et d’organismes connexes, dans des collections de directives cliniques, dans des registres d’essais cliniques et auprès de sociétés de spécialité médicale nationales et internationales. Valeurs : La qualité des résultats est évaluée au moyen des critères décrits dans le rapport du Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs (Tableau). Recommandations 1. Un des rôles importants des obstétriciens-gynécologues devrait consister à aider les femmes à comprendre leur anatomie et à en respecter les variantes qui leur sont propres. (III-A) 2. Lorsqu’une femme demande la tenue d’interventions esthétiques vaginales, une anamnèse médicale, sexuelle et gynécologique exhaustive devrait être obtenue et l’absence de tout dysfonctionnement sexuel ou psychologique majeur devrait être établie. La présence possible de coercition ou d’exploitation devrait également être écartée. (III-B) 3. Le counseling devrait constituer une priorité dans le cas des femmes qui demandent la tenue d’une chirurgie esthétique génitale. Les sujets abordés dans le cadre du counseling devraient comprendre les variations normales et les modifications physiologiques qui se manifestent au cours de la vie, ainsi que la possibilité de connaître des conséquences imprévues à la suite de la tenue d’une chirurgie esthétique visant les organes génitaux. Le manque de données en ce qui concerne les issues de la chirurgie et les effets des modifications subséquentes attribuables à la grossesse ou à la ménopause devrait également faire l’objet de discussions et être considéré comme faisant partie du processus de consentement éclairé. (III-L) 4. Peu de données soutiennent l’amélioration de la satisfaction sexuelle ou de l’image de soi qui serait attribuable aux interventions de chirurgie esthétique génitale chez la femme. Les médecins qui choisissent de procéder à de telles interventions esthétiques ne devraient pas en faire la promotion à des fins d’amélioration de la fonction sexuelle; de surcroît, le recours à la publicité pour promouvoir les interventions de chirurgie esthétique génitale chez la femme devrait être évité. (III-L) 5. Les médecins qui reçoivent des demandes de chirurgie esthétique génitale de la part d’adolescentes doivent chercher à obtenir des compétences additionnelles en ce qui a trait à l’offre de services de counseling aux adolescentes. De telles interventions chirurgicales ne devraient pas être offertes avant l’atteinte de la pleine maturité physiologique (y compris la maturité génitale); le consentement parental n’est alors pas requis. (III-L) 6. Les termes non médicaux (y compris, entre autres, le rajeunissement vaginal, le resurfaçage clitoridien et l’augmentation du point G) devraient être reconnus comme n’étant que des termes de marketing, sans aucune origine médicale; ainsi, ils ne peuvent faire l’objet d’une évaluation scientifique. (III-L).

Keywords: G-spot augmentation; clitoral hood size reduction; female genital cosmetic surgery; hymenoplasty; labioplasty; perineoplasty; vaginoplasty; vulvo-vaginal.

Publication types

  • Practice Guideline

MeSH terms

  • Adolescent
  • Cosmetic Techniques* / ethics
  • Counseling
  • Evidence-Based Medicine
  • Female
  • Humans
  • Marketing of Health Services
  • Physician's Role
  • Vagina / surgery*
  • Vulva / surgery*