Background: Donation after circulatory death is a novel method of increasing the number of donor lungs available for transplantation. Using organs from donors after circulatory death has the potential to increase the number of transplants performed.
Methods: Three bilateral lung transplants from donors after circulatory death were performed over a six-month period. Following organ retrieval, all sets of lungs were placed on a portable ex vivo lung perfusion device for evaluation and preservation.
Results: Lung function remained stable during portable ex vivo perfusion, with improvement in partial pressure of oxygen/fraction of inspired oxygen ratios. Mechanical ventilation was discontinued within 48 h for each recipient and no patient stayed in the intensive care unit longer than eight days. There was no postgraft dysfunction at 72 h in two of the three recipients. Ninety-day mortality for all recipients was 0% and all maintain excellent forced expiratory volume in 1 s and forced vital capacity values post-transplantation.
Conclusion: The authors report excellent results with their initial experience using donors after circulatory death after portable ex vivo lung perfusion. It is hoped this will allow for the most efficient use of available donor lungs, leading to more transplants and fewer deaths for potential recipients on wait lists.
HISTORIQUE :: Un don après un décès circulatoire est une nouvelle méthode pour accroître le nombre de poumons pouvant être transplantés. L’utilisation d’organes de donneurs après un décès circulatoire pourrait accroître le nombre de transplantations.
MÉTHODOLOGIE :: Trois transplantations pulmonaires bilatérales de donneurs après un décès circulatoire ont été effectuées sur une période de six mois. Après le prélèvement, tous les poumons ont été placés sur un dispositif de perfusion ex vivo portable en vue d’être évalués et préservés.
RÉSULTATS :: La fonction pulmonaire est demeurée stable pendant la perfusion ex vivo portable, tandis que la pression partielle entre le ratio d’oxygène et la fraction d’oxygène dans l’air inspiré s’est améliorée. Aucun receveur n’a été sous ventilation mécanique plus de 48 heures et n’est demeuré aux soins intensifs plus de huit jours. Deux des trois receveurs ne présentaient pas de dysfonction au bout de 72 heures. Aucun n’était décédé au bout de 90 jours, et tous ont conservé d’excellentes valeurs de volume expiratoire maximal par seconde et de capacité vitale forcée.
CONCLUSION :: Les auteurs ont rendu compte d’excellents résultats après leur expérience initiale auprès de donneurs après un décès circulatoire et une perfusion ex vivo portable. On espère que cette technique favorisera l’utilisation la plus efficace possible des poumons de donneurs, suscitera plus de transplantations et réduira les décès de receveurs potentiels sur la liste d’attente.