Objective: Groups of nonrefractory patients with schizophrenia, taking antipsychotics other than clozapine, show distinct trajectories of treatment response over time. Whether similar patterns of response occur with clozapine-treated patients remains uncertain.
Method: We used a cluster analysis approach for longitudinal data (k-means longitudinal) to analyze individual patient data from 2 pivotal studies of clozapine, compared with chlorpromazine. Trajectories and symptom severity were examined in a younger, less chronic, mixed-sample (study 16, n=100) and in treatment-refractory (study 30, n=257) patients.
Results: Early-good and delayed-partial trajectory groups were observed, with the early-good trajectory group comprised of 73/100 (73.0%) from the mixed patient study, and 147/257 (57.2%) refractory patients. In the mixed patient sample, the distribution of clozapine and chlorpromazine treatments did not differ between the early-good and delayed-partial trajectory groups; in refractory patients proportionately more clozapine treatment was present in the early-good (87/147, 59.2%), compared with the delayed-partial (35/110, 31.8%), trajectory group. In the early-good trajectory group, improvement in mean symptom severity was 63% in mixed-study patients. Clozapine resistance appeared to be present in 10/50 (20.0%) mixed-study patients, and in 35/122 (28.9%) refractory patients.
Conclusions: Early-good and delayed-partial response trajectories are seen in clozapine studies. The advantage of clozapine over chlorpromazine is seen most clearly in previous refractory patients, within the early-good trajectory group. Good and partial or poor responders to clozapine may merit further investigation.
Objectif :: Des groupes de patients non réfractaires souffrant de schizophrénie et prenant des antipsychotiques autres montrent au fil du temps des trajectoires distinctes de réponses au traitement. Il demeure incertain que des modèles semblables de réponse se produisent avec des patients traités par clozapine.
Méthode :: Nous avons utilisé une méthode d’analyse typologique pour des données longitudinales (longitudinales à K moyennes) afin d’analyser les données des patients individuels de 2 études pivots sur la clozapine, comparée avec la chlorpromazine. Les trajectoires et la gravité des symptômes ont été examinées dans un échantillon plus jeune, moins chronique, mixte (étude 16, n = 100) et chez des patients réfractaires au traitement (étude 30, n = 257).
Résultats :: Des groupes de trajectoires bonnes au début et partiellement tardives ont été observés, le groupe de trajectoires bonnes au début comprenant 73/100 (73,0 %) de l’étude des patients mixtes, et 147/257 (57,2 %) des patients réfractaires. Dans l’échantillon de patients mixtes, la distribution des traitements par clozapine et par chlorpromazine ne différait pas entre les groupes de trajectoires bonnes au début et partiellement tardives; chez les patients réfractaires, le traitement par clozapine était proportionnellement plus présent dans le groupe de trajectoires bonnes au début (87/147, 59,2 %), comparativement au groupe de trajectoires partiellement tardives (35/110, 31,8 %). Dans le groupe de trajectoires bonnes au début, l’amélioration de la gravité moyenne des symptômes était de 63 % chez les patients de l’étude mixte. La résistance à la clozapine semblait être présente chez 10/50 (20,0 %) des patients de l’étude mixte, et chez 35/122 (28,9 %) des patients réfractaires.
Conclusions :: Les trajectoires de la réponse bonnes au début et partiellement tardives sont observées dans les études de la clozapine. L’avantage de la clozapine sur la chlorpromazine est plus évident chez les patients précédemment réfractaires, au sein du groupe des trajectoires bonnes au début. Les répondants bons, partiels ou mauvais à la clozapine doivent faire l’objet de plus de recherche.