Bias in Contraceptive Provision to Young Women Among Private Health Care Providers in South West Nigeria

Int Perspect Sex Reprod Health. 2018 Mar 1;44(1):19-29. doi: 10.1363/44e5418.

Abstract

Context: Health care providers' biases regarding the provision of contraceptives to adolescent and young adult women may restrict women's access to contraceptive methods.

Methods: Two mystery client visits were made to each of 52 private-sector health care facilities and individual providers in South West Nigeria in June 2016. In one visit, the mystery client portrayed an unmarried, nulliparous adolescent, and in the other, the client portrayed a married adult woman with two children. During subsequent in-depth interviews, providers were read vignettes describing hypothetical clients with these same profiles, and were asked how they would interact with each. Descriptive analyses of mystery client interactions were combined with thematic analyses of the interview data.

Results: In greater proportions of married-profile visits than of unmarried-profile visits, mystery clients reported that providers had asked about past contraceptive use and method preference; the opposite was true in regard to providers' using side effects to dissuade clients from practicing contraception. In in-depth interviews, providers expressed concerns about fertility loss among unmarried women who used hormonal contraceptives. Providers more commonly recommended condoms, emergency contraception and the pill for unmarried clients, and longer-acting methods for married clients. The restriction of methods was typically explained by providers of various backgrounds in terms of protecting younger, unmarried clients from damaging their fertility.

Conclusions: Provider bias in the provision of contraceptives to adolescent and young adult women in South West Nigeria may affect quality of care and method choice. Interventions to reduce provider bias should go beyond technical training to address the underlying sociocultural beliefs that lead providers to impose restrictions that are not based on evidence.

RESUMEN Contexto: El sesgo de los proveedores de servicios de salud relativo a la provisión de anticonceptivos a mujeres adolescentes y adultas jóvenes puede restringir el acceso de las mujeres a los métodos anticonceptivos. Métodos: En junio de 2016, se realizaron dos visitas de usuarias simuladas en cada uno de 52 centros de salud del sector privado y proveedores individuales en Nigeria sudoccidental. En una visita, la usuaria simulada representaba a una adolescente soltera y nulípara, y en la otra, la usuaria representaba a una mujer adulta casada y con dos hijos. Durante entrevistas a profundidad posteriores, se leyeron a los proveedores relatos describiendo usuarias hipotéticas con estos mismos perfiles, y se les preguntó cómo habrían interactuado con cada una de ellas. Los análisis descriptivos de las interacciones con usuarias simuladas se combinaron con los análisis temáticos de los datos de las entrevistas. Resultados: Las usuarias simuladas reportaron que los proveedores habían preguntado en mayor proporción sobre el uso anterior de anticonceptivos y preferencia de método en las visitas con perfil de casada que en aquellas con perfil de soltera; lo opuesto ocurrió con respecto al hecho de que los proveedores se refirieron a los efectos secundarios para disuadir que las usuarias practicaran la anticoncepción. En las entrevistas en profundidad, los proveedores expresaron preocupaciones sobre la pérdida de fecundidad en las mujeres solteras que usaban anticonceptivos hormonales. Fue más común que los proveedores recomendaran condones, anticoncepción de emergencia y la píldora a las usuarias solteras, y métodos de más larga duración a las usuarias casadas. Típicamente, la restricción de métodos fue explicada por proveedores de diferentes antecedentes en términos de proteger a las usuarias más jóvenes y solteras frente a posibles daños a su fecundidad. Conclusiones: El sesgo de los proveedores de servicios de salud en la provisión de anticonceptivos a mujeres adolescentes y adultas jóvenes en Nigeria sudoccidental puede afectar la calidad de la atención y la elección de métodos. Las intervenciones para reducir el sesgo de los proveedores deben ir más allá de la capacitación técnica, para abordar las creencias socioculturales subyacentes que conducen a los proveedores a imponer restricciones que no están basadas en la evidencia.

RÉSUMÉ Contexte: Les préjugés des prestataires de soins de santé concernant la fourniture de contraceptifs aux adolescentes et aux jeunes femmes peuvent restreindre l'accès des femmes aux méthodes. Méthodes: Deux visites de « clientes mystère » ont été effectuées auprès de chacun des 52 établissements de soins du secteur privé et prestataires individuels dans le sud-ouest du Nigéria en juin 2016. L'une des 'clientes mystère s'est présentée comme étant une adolescente non mariée nullipare, et l'autre représentait une femme mariée mère de deux enfants. À l'occasion d'entretiens ultérieurs en profondeur, des scénarios décrivant des clientes hypothétiques répondant aux mêmes profils ont été lus aux prestataires, qui ont été interrogés sur leur interaction éventuelle avec chacune. Les analyses descriptives des interactions avec les clientes mystère ont été combinées avec les analyses thématiques des données obtenues lors des entretiens. Résultats: En plus grandes proportions de visites à profil « mariée » que « non mariée », les clientes mystère ont déclaré que les prestataires les avaient interrogées sur leur pratique contraceptive passée et leur méthode préférée; les proportions étaient inverses concernant l'invocation par les prestataires des effets secondaires pour dissuader les clientes de pratiquer la contraception. Lors des entretiens en profondeur, les prestataires ont exprimé leurs inquiétudes concernant la perte de fécondité des femmes non mariées qui utilisaient la contraception hormonale. Ils recommandaient plus souvent le préservatif, la contraception d'urgence et la pilule pour les clientes non mariées, et les méthodes à plus longue durée pour celles mariées. La restriction des méthodes était généralement expliquée par les prestataires de différentes formations en termes de protection des clientes plus jeunes et non mariées contre un affaiblissement de leur fécondité.

Conclusions: Les préjugés des prestataires concernant la fourniture de contraceptifs aux adolescentes et aux jeunes femmes dans le sud-ouest du Nigeria peuvent affecter la qualité des soins et le choix de la méthode. Les interventions visant à contrer ces préjugés doivent aller au-delà de la formation technique, de manière à résoudre les croyances socioculturelles profondes qui conduisent les prestataires à imposer des restrictions sans fondement factuel.

Publication types

  • Research Support, Non-U.S. Gov't

MeSH terms

  • Adolescent
  • Adult
  • Attitude of Health Personnel*
  • Bias
  • Contraception / methods*
  • Contraception / psychology*
  • Contraception Behavior
  • Contraceptive Agents / therapeutic use
  • Family Planning Services
  • Female
  • Health Personnel / psychology*
  • Humans
  • Interviews as Topic
  • Marriage / psychology*
  • Nigeria
  • Parity
  • Pregnancy
  • Pregnancy in Adolescence
  • Private Sector
  • Single Person / psychology*
  • Young Adult

Substances

  • Contraceptive Agents