Health Professional-Identified Barriers to Living Donor Kidney Transplantation: A Qualitative Study

Can J Kidney Health Dis. 2019 Feb 13:6:2054358119828389. doi: 10.1177/2054358119828389. eCollection 2019.

Abstract

Background: Living donor kidney transplantation (LDKT) has several advantages over deceased donor kidney transplantation. Yet rates of living donation are declining in Canada and there exists significant interprovincial variability. Efforts to improve living donation tend to focus on the patient and barriers identified at their level, such as not knowing how to ask for a kidney or lack of education. These efforts favor those who have the means and the support to find living donors. Thus, a Canadian Institutes of Health Research (CIHR)-organized workshop recommended that education efforts to understand and remove barriers should focus on health professionals (HPs). Despite this, little attention has been paid to what they identify as barriers to discussing LDKT with their patients.

Objective: Our aim was to explore HP-identified barriers to discuss living donation with patients in 3 provinces of Canada with low (Quebec), moderate (Ontario), and high (British Columbia) rates of LDKT.

Design: This study consists of an interpretive descriptive approach as it enables to move beyond description and inform clinical practice.

Setting: Purposive criterion and quota sampling were used to recruit HPs from Quebec, Ontario, and British Columbia who are involved in the care of patients with kidney disease and/or with transplant coordination.

Patients: Not applicable.

Measurements: Semistructured interviews were conducted. The interview guide was developed based on a preliminary analytical framework and a review of the literature.

Methods: Thematic analysis was used to analyze the data stemming from the interviews. The coding process comprised of a deductive and inductive approach, and the use of a qualitative analysis software (NVivo 11). Following this, themes were identified and developed. Interviews were conducted until thematic saturation was obtained. In total, we conducted 16 telephone interviews as thematic saturation was attained.

Results: Six predominant themes emerged: (1) lack of communication between transplant and dialysis teams, (2) absence of referral guidelines, (3) role perception and lack of multidisciplinary involvement, (4) HP's lack of information and training, (5) negative attitudes of some HP toward LDKT, (6) patient-level barriers as defined by the HP. HPs did mention patients' attitudes and some characteristics as the main barriers to discussions about living donation; this was noted in all provinces. HPs from Ontario and British Columbia indicated multiple strategies being implemented to address some of these barriers. Those from Ontario mentioned strategies that center on the core principles of provincial-level standardization, while those from British Columbia center on engaging the entire multidisciplinary team and improved role perception. We noted a dearth of such efforts in Quebec; however, efforts around education and promotion, while tentative, have emerged.

Limitations: Social desirability and selection bias. Our analysis might not be applicable to other provinces.

Conclusions: HPs involved with the referral and coordination of transplantation play a major role in access to LDKT. We have identified challenges they face when discussing living donation with their patients that warrant further assessment and research to inform policy change.

Contexte: La transplantation de reins provenant de donneurs vivants présente de nombreux avantages comparativement aux greffes d’organes provenant de donneurs décédés. Pourtant, les taux de greffes de reins provenant de donneurs vivants (GRDV) sont en baisse au Canada et varient beaucoup d’une province à l’autre. Actuellement, les efforts déployés se concentrent principalement sur les patients et des obstacles les touchant; le manque d’information ou le fait qu’ils ignorent comment demander un rein, notamment. Les patients ayant les moyens et le soutien pour trouver un donneur vivant sont ainsi favorisés. Un atelier organisé par l’IRSC a recommandé que les efforts visant la compréhension et l’élimination des obstacles à la GRDV se concentrent davantage sur les professionnels de la santé (PS). Néanmoins, peu d’attention a été accordée à ce que ceux-ci perçoivent comme des entraves à discuter d’une GRDV avec leurs patients.

Objectif: Nous voulions savoir ce que les PS de provinces canadiennes avec un taux de GRDV faible (Québec), moyen (Ontario) et élevé (Colombie-Britannique) considéraient comme des entraves à discuter de la procédure avec leurs patients.

Type d’étude: L’étude est une approche interprétative descriptive puisqu’elle dépasse la description et qu’elle est susceptible d’orienter la pratique clinique.

Cadre: Des critères choisis à dessein et un échantillonnage par quotas ont été employés pour recruter des PS québécois, ontariens et britanno-colombiens impliqués dans les soins aux patients atteints de néphropathie et/ou dans la coordination des greffes.

Sujets: ne s’applique pas.

Mesures: Des interviews semi-structurées ont été menées. Le guide de l’interview a été élaboré à partir d’une grille d’analyse préliminaire et d’une revue de la littérature.

Méthodologie: Les données tirées des interviews ont été examinées par analyse thématique et le procédé de codage comportait une approche déductive et inductive, de même que l’utilisation d’un logiciel d’analyse qualitative (NVivo 11). Les principaux thèmes ont été dégagés puis développés, et les interviews ont été menées jusqu’à l’obtention d’une saturation thématique. Un total de 16 interviews téléphoniques a ainsi été mené.

Résultats: Six principaux thèmes ont été dégagés : (1) le manque de communication entre les équipes de dialyse et de transplantation; (2) l’absence de lignes directrices pour l’aiguillage; (3) la perception des rôles et le manque d’implication de l’équipe multidisciplinaire; (4) le manque d’information et de formation de certains PS; (5) les perceptions négatives de certains PS à l’égard d’une GRDV et; (6) les difficultés liées directement aux patients. Dans chaque province sondée, les PS ont mentionné que l’attitude des patients et certaines caractéristiques consistaient les principales entraves à discuter d’une GRDV. Selon les répondants ontariens et britanno-colombiens, plusieurs stratégies sont actuellement mises en œuvre pour pallier ces difficultés. En Ontario, on mise sur l’application provinciale des principes fondamentaux de normalisation, alors qu’on se concentre plutôt sur l’implication de l’équipe multidisciplinaire et l’amélioration de la perception des rôles de chacun en Colombie-Britannique. Un manque d’efforts en ce sens a été observé au Québec, bien que de timides mesures de sensibilisation et de promotion aient émergé.

Limites: En plus de biais de sélection et liés à l’acceptabilité sociale, notre analyse pourrait ne pas s’appliquer aux autres provinces.

Conclusion: Les professionnels de la santé impliqués dans l’aiguillage et la coordination des greffes jouent un rôle essentiel dans l’accès à une transplantation de rein provenant d’un donneur vivant. Nous avons identifié les difficultés qu’ils perçoivent à discuter d’une GRDV avec leurs patients; des défis qui justifient une évaluation et des recherches plus poussées en vue d’éclairer les changements d’orientation.

Keywords: British Columbia; Ontario; Quebec; barriers; health professionals; living donor kidney transplantation.