Background: Polygenic scores incorporating varying numbers of single nucleotide polymorphisms (SNPs) have been demonstrated to exert a prominent role in atrial fibrillation (AF). We sought to compare the relative discriminatory capacities of 2 previously validated polygenic scores in "lone" AF.
Methods: A total of 186 lone AF cases of European ancestry underwent SNP genotyping. A genome-wide polygenic score (GPS) and polygenic risk score (PRS) involving 6,730,541 and 1168 SNPs, respectively, were calculated for 186 cases and 423 controls of European ancestry from the 1000 Genomes (1KG) Project. The distribution of the polygenic scores was compared between the cases and controls and their discriminatory capacities were evaluated using receiver operating characteristic (ROC) curves.
Results: A total of 34.4% of patients with lone AF had GPS scores greater than the top 10th percentile of 1KG controls, corresponding to a 4.64-fold increased odds (95% confidence interval [CI], 2.99-7.18; P < 0.001) for AF. A PRS score in the top 10th percentile of 1KG controls was observed in 26.3% of cases, which equated to a 3.16-fold increased odds (95% CI, 2.01-4.98; P < 0.001) for AF. Comparison of C-statistics from ROC curves indicated improved discriminatory capacity of the GPS (0.76) relative to the PRS (0.70) (P = 0.002).
Conclusions: Our study evaluating 2 polygenic scores for AF suggests that the GPS, containing more than 6.7 million SNPs, exhibits an improved discriminatory capacity in lone AF compared with a PRS possessing 1168 SNPs. Our findings suggest that genetic risk scores for AF that maximally leverage genomic data may provide improved predictive power.
Contexte: Il a été démontré que des scores polygéniques intégrant un nombre variable de polymorphismes mononucléotidiques (PMN) jouent un rôle important en ce qui concerne la fibrillation auriculaire (FA). Nous avons comparé le potentiel discriminatoire relatif de deux scores polygéniques déjà validés dans la FA idiopathique.
Méthodologie: Au total, 186 sujets d’ascendance européenne atteints de FA idiopathique ont été soumis à un génotypage des PMN. Un score polygénique génomique (SPG) et un score de risque polygénique (SRP) comprenant respectivement 6 730 541 et 1 168 PMN ont été calculés pour les 186 sujets et pour 423 témoins d’ascendance européenne dont les données sont tirées du projet 1000 Genomes (1KG). Les distributions des scores polygéniques des sujets et des témoins ont été comparées, et leur potentiel discriminatoire a été évalué au moyen des courbes caractéristiques de la performance d’un test (courbes ROC, de l’anglais Receiver Operating Characteristic).
Résultats: Au total, 34,4 % des patients atteints de FA idiopathique avaient un SPG supérieur à celui des témoins du 10e centile supérieur du projet 1KG, ce qui représente une probabilité de FA 4,64 fois plus élevée (intervalle de confiance [IC] à 95 % : 2,99 à 7,18; p < 0,001). Un SRP situé dans le 10e centile supérieur des témoins du projet 1KG a été observé chez 26,3 % des patients atteints de FA, soit une probabilité de FA 3,16 fois plus élevée (IC à 95 % : 2,01 à 4,98; p < 0,001). Les résultats de la comparaison des statistiques C des courbes ROC indiquent que le SPG (0,76) a un potentiel discriminatoire supérieur à celui du SRP (0,70) (p = 0,002).
Conclusions: Les résultats de notre étude de deux scores polygéniques relatifs à la FA indiquent que le potentiel discriminatoire du SPG, qui comprend plus de 6,7 millions de PMN, pour prédire une FA idiopathique est supérieur à celui du SRP, qui comprend 1 168 PMN. Ces résultats indiquent que les scores de risque génétique de FA qui exploitent pleinement les données génomiques pourraient avoir un pouvoir prédictif supérieur.
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