High multidrug resistance in urinary tract infections in a tertiary hospital, Kathmandu, Nepal

Public Health Action. 2021 Nov 1;11(Suppl 1):24-31. doi: 10.5588/pha.21.0035.

Abstract

Setting: Tribhuvan University Teaching Tertiary Care Hospital, Kathmandu, Nepal, May-October 2019.

Objective: 1) To describe the bacteriological profile, 2) to identify the antimicrobial resistance (AMR) pattern, and 3) to find the demographic characteristics associated with the presence of bacterial growth and multidrug resistance (MDR) in adult urine samples undergoing culture and drug susceptibility testing.

Design: This was a hospital-based, cross-sectional study using routine laboratory records.

Results: Among 11,776 urine samples, 16% (1,865/11,776) were culture-positive, predominantly caused by Escherichia coli (1,159/1,865; 62%). We found a high prevalence of resistance to at least one antibiotic (1,573/1,865; 84%) and MDR (1,000/1,865; 54%). Resistance to commonly used antibiotics for urinary tract infections (UTIs) such as ceftazidime, levofloxacin, cefepime and ampicillin was high. Patients aged ⩾60 years (adjusted prevalence ratio [aPR] 1.6, 95% CI 1.4-1.7) were more likely to have culture positivity. Patients with age ⩾45 years (45-59 years: aPR 1.5, 95% CI 1.3-1.7; ⩾60 years: aPR 1.4, 95% CI 1.2-1.6), male sex (aPR 1.3, 95% CI 1.2-1.5) and from inpatient settings (aPR 1.4, 95% CI 1.2-1.7) had significantly higher prevalence of MDR.

Conclusion: Urine samples from a tertiary hospital showed high prevalence of E. coli and MDR to routinely used antibiotics, especially among inpatients. Regular surveillance and application of updated antibiograms are crucial to monitor the AMR situation in Nepal.

Lieu: Hôpital universitaire de soins tertiaires de Tribhuvan, Katmandu, Népal, mai–octobre 2019.

Objectif: 1) Décrire le profil bactériologique, 2) identifier le profil de résistance antimicrobienne (AMR), et 3) identifier les caractéristiques démographiques associées à la présence de croissance bactérienne et de résistance à plusieurs médicaments (MDR) dans les échantillons urinaires d’adultes mis en culture et testés pour sensibilité aux médicaments.

Méthode: Il s’agissait d’une étude transversale hospitalière réalisée en utilisant les dossiers de laboratoire de routine.

Résultats: Parmi 11 776 échantillons urinaires, 16% (1 865/11 776) étaient positifs par culture, principalement à Escherichia coli (1 159/1 865 ; 62%). Nous avons observé une prévalence élevée de résistance à au moins un antibiotique (1 573/1 865 ; 84%) et de MDR (1 000/1 865 ; 54%). La résistance aux antibiotiques fréquemment utilisés dans le traitement des infections urinaires (UTI), comme la ceftazidime, la lévofloxacine, la céfépime et l’ampicilline était élevée. Les patients âgés ⩾ 60 ans (ratio de prévalence ajusté [aPR] 1,6 ; IC 95% 1,4–1,7) étaient plus susceptibles d’avoir une culture positive. Les patients âgés de ⩾ 45 ans (45–59 ans : aPR 1,5 ; IC 95% 1,3–1,7 ; ⩾ 60 ans : aPR 1,4 ; IC 95% 1,2–1,6), les hommes (aPR 1,3 ; IC 95% 1,2–1,5) et les patients hospitalisés (aPR 1,4 ; IC 95% 1,2–1,7) avaient une prévalence significativement plus élevée de MDR.

Conclusion: Les échantillons urinaires d’un hôpital tertiaire étaient associés à une prévalence élevée d’E. coli et de MDR aux antibiotiques utilisés en routine, notamment chez les patients hospitalisés. Une surveillance régulière et l’utilisation d’antibiogrammes à jour sont essentielles au suivi de l’AMR au Népal.

Keywords: AMR; SORT IT; bacteriological profile; drug susceptibility; presumptive UTI.

Associated data

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