THE ONCOLOGIST, DEATH AND THE PHARMAKON. Stopping chemotherapy for patients treated in oncology is a difficult moment, feared by oncologists because it is often associated with abandonment or even failure in front of a resistant or aggressive disease. End-of-life chemotherapy is still common in oncology departments. However, it will be harmful if it causes side effects which alter the quality of life of patients or even hasten their death. But above all, this chemotherapy delays the implementation of appropriate palliative care support. Questioning the risk of hubris (excess) in some treatment, asking the relationship between the patient and his death, and prioritizing the quality of last moments is essential to best support patients on the path to the end o f life.
L’ONCOLOGUE, LA MORT ET LE PHARMAKON. L’arrêt des chimiothérapies des malades traités en oncologie est un moment difficile, redouté par les oncologues car souvent associé à un abandon, voire à un échec, face à une maladie résistante devenue trop agressive. La chimio thérapie de la fin de vie est encore fréquente dans les services d’oncologie. Elle est pourtant délétère si elle entraîne des effets indésirables qui altèrent la qualité de vie des malades, voire précipitent leur décès. Mais, surtout, cette chimiothérapie "de trop" retarde la mise en place d’un accompagnement adapté en soins palliatifs. Interroger le risque d’hubris de certains traitements, questionner le rapport à la mort du malade et privilégier la qualité du temps qui reste est pourtant essentiel pour accompagner au mieux les malades sur le chemin de la fin de vie.
Keywords: Hospice Care; Neoplasms.