Acute Allograft Rejection in Kidney Transplant Recipients Treated With Immune Checkpoint Inhibitors: An Educational Case Report

Can J Kidney Health Dis. 2024 Oct 21:11:20543581241289191. doi: 10.1177/20543581241289191. eCollection 2024.

Abstract

Rationale: Kidney transplant (KT) recipients have an increased risk of malignancy due to chronic immunosuppression. The emerging use of immune checkpoint inhibitors (ICIs) has been a promising development for the treatment of malignancy, but their use adds to the complexity of immunosuppression management for KT recipients. This case report describes 2 cases of acute rejection in KT recipients following ICI initiation and discusses the balance of malignancy treatment with adequate immunosuppression.

Presenting concerns of patients: The first patient is a 44-year-old male KT recipient with a diagnosis of metastatic renal cell carcinoma presenting with acute kidney injury 6 days following initiation of an ICI. The second patient is a 73-year-old male KT recipient with a diagnosis of squamous cell carcinoma presenting with acute kidney injury 2 weeks following initiation of an ICI.

Diagnoses: Both patients were diagnosed with acute rejection in the setting of reduced immunosuppression and initiation of an ICI.

Interventions: Both cases received an increased dose of steroid without improvement of graft function. The first patient subsequently underwent a delayed graft nephrectomy due to complications of acute rejection, whereas the second patient did not undergo nephrectomy.

Outcomes: The first patient experienced complications including perioperative bleeding requiring multiple operations, but ultimately stabilized on hemodialysis and showed a durable response to ICI. The second patient remained dialysis-dependent post-ICI treatment and was readmitted with allograft complications leading to his eventual death.

Teaching points: This study underscores the complexity of managing KT recipients diagnosed with malignancy and receiving ICIs. The balance between immunosuppression reduction to treat malignancy and preventing allograft rejection presents a significant challenge. Key considerations include the risk of acute allograft rejection and patient-centered decision-making. These cases highlight the need for further research to develop evidence-based guidelines for managing this patient population. In addition, the patient perspective in this study highlights the importance of careful risk-benefit analysis and the impact of treatment decisions on patient-focused outcomes.

Contexte: Les receveurs d’une greffe rénale (RGR) présentent un risque accru de cancer en raison de l’immunosuppression chronique. L’utilisation émergente des inhibiteurs du point de contrôle immunitaire (IPCI) s’est avérée un développement prometteur pour traiter les cancers, mais elle ajoute à la complexité de la gestion de l’immunosuppression chez les RGR. Cette étude décrit deux cas de rejet aigu chez des RGR après l’initiation des IPCI et discute du difficile équilibre entre le traitement du cancer et une immunosuppression adéquate.

Présentation des cas: Le premier patient est un homme de 44 ans ayant reçu un diagnostic de carcinome à cellules rénales métastatique qui a présenté une insuffisance rénale aiguë six jours après l’initiation des IPCI. Le second patient est un homme de 73 ans ayant reçu un diagnostic de carcinome épidermoïde qui a présenté une insuffisance rénale aiguë deux semaines après l’initiation des IPCI.

Diagnostic: Dans les deux cas, le rejet aigu a été diagnostiqué à la suite de la réduction de l’immunosuppression et de l’initiation des IPCI.

Intervention: Les deux patients ont reçu une dose plus élevée de stéroïdes sans amélioration de la fonction du greffon. Le premier patient a subi une néphrectomie retardée du greffon en raison de complications de rejet aigu, ce qui n’a pas été le second patient.

Résultats: Le premier patient a subi des complications, notamment des saignements périopératoires qui ont nécessité de multiples opérations, mais s’est finalement stabilisé avec l’hémodialyse et a montré une réponse durable aux IPCI. Le second patient est demeuré sous dialyse après le traitement aux IPCI et a été réadmis avec des complications de l’allogreffe qui ont entraîné son décès.

Enseignements tirés: Cette étude souligne la complexité de la prise en charge des RGR qui reçoivent un diagnostic de tumeur maligne et des traitements par IPCI. L’équilibre entre la réduction de l’immunosuppression pour traiter le cancer et la prévention du rejet de l’allogreffe constitue un important défi. Le risque de rejet aigu de l’allogreffe et la prise de décision centrée sur le patient sont des éléments clés à prendre en compte. Ces deux cas soulignent la nécessité de poursuivre les recherches afin d’élaborer des lignes directrices fondées sur des données probantes pour la gestion de cette population de patients. De plus, le point de vue du patient dans cette étude met en évidence l’importance d’analyser rigoureusement le rapport risques-bénéfices et l’impact des décisions de traitement sur les résultats axés sur le patient.

Keywords: immune checkpoint inhibitor; immunosuppression; kidney transplantation; rejection.

Publication types

  • Case Reports