Objectives: Accelerated brain aging, i.e., the age-related structural changes in the brain appearing earlier than expected from one's chronological age, is a feature that is now well established in schizophrenia. Often interpreted as a feature of a progressive pathophysiological process that typifies schizophrenia, its prognostic relevance is still unclear. We investigate its role in response to antipsychotic treatment in first-episode schizophrenia.
Methods: We recruited 49 drug-naive patients with schizophrenia who were then treated with risperidone at a standard dose range of 2-6 mg/day. We followed them up for 3 months to categorize their response status. We acquired T1-weighted anatomical images and used the XGboost method to evaluate individual brain age. The brain age gap (BAG) is the difference between the predicted brain age and chronological age.
Results: Patients with FES had more pronounced BAG compared to healthy subjects, and this difference was primarily driven by those who did not respond adequately after 12 weeks of treatment. BAG did not worsen significantly over the 12-week period, indicating a lack of prominent brain-ageing effect induced by the early antipsychotic exposure per se. However, highly symptomatic patients had a more prominent increase in BAG, while patients with higher BAG when initiating treatment later showed lower gains in global functioning upon treatment, highlighting the prognostic value of BAG measures in FES.
Conclusions: Accelerated brain aging is a feature of first-episode schizophrenia that is more likely to be seen among those who will not respond adequately to first-line antipsychotic use. Given that early poor response indicates later treatment resistance, measuring BAG using structural MRI in the first 12 weeks of treatment initiation may provide useful prognostic information when considering second-line treatments in schizophrenia.
Objectifs: Le vieillissement accéléré du cerveau, c'est-à-dire les modifications structurelles du cerveau liées à l'âge et apparaissant plus tôt que prévu par rapport à l'âge chronologique, est une caractéristique désormais bien établie de la schizophrénie. Souvent interprétée comme une caractéristique d'un processus physiopathologique progressif qui est typique de la schizophrénie, sa pertinence pronostique n'est toujours pas claire. Nous étudions son rôle dans la réponse au traitement antipsychotique dans un premier épisode de schizophrénie.
Méthodes: Nous avons recruté 49 patients schizophrènes n'ayant jamais été médicamentés, qui ont ensuite été traités par la rispéridone à une dose standard de 2 à 6 mg/jour. Nous les avons suivis pendant trois mois afin de catégoriser leur réponse au traitement. Nous avons obtenu des images anatomiques pondérées en T1 et utilisé le modèle XGboost pour évaluer l'âge du cerveau de chaque individu. L'écart d'âge cérébral est la différence entre l'âge prédit du cerveau et l'âge chronologique.
Résultats: Les patients présentant un premier épisode de schizophrénie affichaient un écart d'âge cérébral plus prononcé que les sujets sains, et cette différence était principalement liée à ceux qui n'avaient pas répondu de manière adéquate après 12 semaines de traitement. L'écart d'âge cérébral ne s'est pas accru de manière significative au cours de la période de 12 semaines, ce qui indique l'absence d'effet de vieillissement cérébral induit par l'exposition précoce aux antipsychotiques à eux seuls. Cependant, les patients très symptomatiques présentaient une augmentation plus importante de l'écart d'âge cérébral, tandis que les patients dont l'écart d'âge cérébral était plus élevé au début du traitement présentaient par la suite des gains plus faibles sur le plan du fonctionnement global, ce qui souligne la valeur pronostique des mesures de l'écart d'âge cérébral pour les patients qui vivent un premier épisode psychotique.
Conclusions: Le vieillissement accéléré du cerveau est une caractéristique du premier épisode de schizophrénie qui est plus susceptible d'être observée chez les personnes qui ne répondent pas de manière adéquate à l'utilisation d'antipsychotiques de première intention. Étant donné qu'une faible réponse en début de traitement indique une résistance future au traitement, la mesure de l'écart d'âge cérébral à l'aide de l'IRM structurelle pendant les 12 premières semaines de traitement peut fournir des informations pronostiques utiles lorsque vient le temps d'envisager des traitements de deuxième intention pour les patients atteints de schizophrénie.
Keywords: brain age gap; first-episode schizophrenia; fonctionnement global; global assessment of functioning; premier épisode de schizophrénie; réponse au traitement; treatment response; âge du cerveau.