This retrospective study including 93 patients who presented a new diagnosis of lung cancer at the University Hospital of Liege between January 2023 and April 2023 analyzed the prevalence of smoking cessation following the diagnosis announcement. It was also investigated whether certain factors influenced this rate (stage, histology, type of treatment received, tobacco monitoring,…) and whether the impact of this smoking cessation influenced the progression of the disease and the response to oncological treatments. The results show that 34.8 % of active smokers at diagnosis experienced smoking cessation at 6 months and 32.6 % at 1 year. This success rate of more than 30 % at 1 year is considerably higher than the success rates observed in individuals who attempt to obtain smoking cessation spontaneously and independently, outside of a cancer diagnosis (3-5 %). However, it remains low if one consider that smoking cessation is an important factor for increasing the survival rate for this type of cancer. It should be noted that, among the 51 smokers still active, 42 (82.4 %) did not consult a tobacco specialist. Smoking cessation support should in fact be offered to patients diagnosed with lung cancer more systematically and as early as possible in order to optimize the effectiveness of treatments and to increase the chances of survival.
Cette étude rétrospective, portant sur 93 patients ayant présenté un nouveau diagnostic de cancer pulmonaire au CHU de Liège entre janvier 2023 et avril 2023, a analysé la prévalence du sevrage tabagique suite à l’annonce diagnostique. Il a également été recherché si certains facteurs influençaient ce taux (stade, histologie, type de traitement reçu, suivi en tabacologie…) et si l’impact de ce sevrage tabagique a influencé l’évolution de la maladie et la réponse aux traitements oncologiques. Les résultats montrent que 34,8 % des fumeurs actifs au diagnostic sont sevrés à 6 mois et 32,6 % sont sevrés à 1 an. Ce taux de réussite de plus de 30 % à 1 an est considérablement supérieur aux taux de réussite observés chez les individus qui tentent un sevrage spontanément et de façon autonome en dehors d’un diagnostic de cancer (3 à 5 %). Cependant, il reste faible si on considère le sevrage tabagique comme un facteur d’augmentation du taux de survie à ce type de cancer. Il faut noter que, sur les 51 fumeurs toujours actifs, 42 (82,4 %) n’ont pas vu de tabacologue. Un accompagnement au sevrage tabagique devrait être proposé aux patients avec un diagnostic de cancer du poumon, de façon plus systématique et le plus précocement possible, afin d’optimiser l’efficacité des traitements et d’augmenter les chances de survie.
Keywords: Lung Cancer; Oncological response; Predictive factors; Smoking Cessation; Survival Rate; Tobacco monitoring.